Mes Carnets

Ligne 13 du métro à Saint-Lazare, un matin comme les autres…

Entassés. Vraiment comme des sardines. Ca pousse, ça souffle, ça râle… Mais personne ne parle. Certains essayent de sauvegarder leur espace d’intimité en bloquant les accès aux couloirs, disposant ainsi à eux seuls de l’espace occupé de l’autre côté par 5 ou 6 personnes. Soudain une petite voix au milieu de la foule: ”Ouvrez la porte y’a quelqu’un qui veut sortir je crois”. La personne plaquée contre la poignée de la porte obtempère, en essayant tant bien que mal de ne pas être projetée en dehors du wagon en même temps. Une autre voix, sans doute de la personne qui voulait sortir: ”Ça c’est gentil! Merci!”. Un peu d’humanité dans ce monde de brutes. Tout le monde est rafraîchi.